Chose promise, chose due, voici donc le récit de cette folle équipée que fut le Rallye Auto JMJ.
Mais qu’est-ce donc me direz vous ? C’est fort simple : répondant à l’invitation du Pape Benoît XVI, plus de 250 jeunes français ont choisis un moyen original pour aller rejoindre le Saint Père à Madrid.
C’est donc en voiture qu’ils ont décidé d’aller aux 26ème Journées Mondiales de la Jeunesse.
Evidemment, les anciennes étaient à la fête puisque pas moins de trois 2CV et une demie douzaine de 4L faisaient partie des 63 voitures à être descendues.
Rendez-vous était donné le vendredi 12 août, sur la place du château de Versailles :
Après avoir perçu polo et canotier officiel du rallye, tous les participants se sont rassemblés pour écouter les consignes du staff suivies du premier enseignement des prêtres.
Vint enfin la cérémonie de bénédiction des équipages et le départ fut donné, 2CV en tête !
Le premier jour, le bivouac se faisait à Pellevoisin, lieu d’apparition mariale dont le sanctuaire est tenu par les moines de la Communauté St Jean.
En chemin, nous sommes passés par Orléans. Il aurait été dommage de ne pas voir la cathédrale :
Bien que le soleil ne fut pas au rendez vous, le spectacle valait la peine.
De plus, l’arrivée à Orléans a permis à mon compteur d’afficher un chiffre rond : 135 000km. La barre est franchie !
Comme la région semblait chargée de monuments à voir, nous en avons profité pour jouer les touristes et avons ainsi pu profiter de quelques châteaux de la Loire : Chambord, Cheverny, Chenonceaux…
Au cours de la route, nous avons eu l’occasion de croiser pas moins de six 2CV, une Dyane et même une Ami 8 !
Le soir, l’arrivée à Pellevoisin fut épique : en retard et perdus dans ce minuscule village, il nous a fallu une demie heure pour trouver le lieu de bivouac, caché derrière l’église, quelques granges et maisons et une rangée d’arbres… Mais nous n’avons pas regretté ce « cafouillage » puisqu’il nous a permis d’admirer une magnifique traction avant de 1954 !
Après la messe, le dîner et une courte (mais intense) veillée festive, c’est un repos bien mérité que sont allés prendre les participants qui le souhaitaient tandis que les plus vaillants (ou les plus fous ?) restaient à jouer et chanter.